Jour 168 - 18/03/2014

2 385 km au compteur

Un temps envisagé en bus, c'est finalement bien avec notre véhicule de compétition que notre expédition de la journée se fera... On arrive Milford Sound !!! Enfin... Pas tout de suite !!! En effet, pour nous rendre à ce coin populaire du pays, une longue route nous attend et il n'est possible de nous y rendre que par un seul chemin... ce qui ne vient pas forcément épargner les kilomètres qu'il va nous falloir ajouter à notre compteur.
Ainsi, après 4 heures en direction du Sud et une fois rendus à Te Anau, il nous faut reprendre une route vers le nord à travers les fjords... Car oui, aujourd'hui, nous allons dans les fjords !!!

Et comme on pouvait s'y attendre, le trajet que nous empruntons alors offre un paysage extraordinaire, l'un des plus incroyable que nous ayons eu à prendre jusqu'à maintenant en terres néo-zélandaises, entre le végétal verdoyant et le minéral abondant sur fond de neige éternel... Ou comment offrir une vision incroyablement rafraîchissante à des yeux fatigués par tant de kilomètres parcourus !!!

Après donc cette splendide échappée d'une heure, nous arrivons enfin à Milford Sound, cette immense étendue d'eau issue de la glace dans laquelle baigne de magnifique monts dont le majestueux pic Mitre (nommé ainsi à cause de sa ressemblance avec la coiffe d'un évêque). 

Une fois la voiture posée, et étant donné notre tendance à vouloir nous positionner en véritable combattants des temps modernes (partis à la conquête des plus belles merveilles quitte à exterminer toutes les images lisses et maussades sur notre passage), nous n'attendons pas pour embarquer sur l'un des navires permettant de faire un tour du site en deux heures. Ce type de circuit étant très prisé et extrêmement pratique pour découvrir la beauté du lieu, nous sommes loin d'être les seuls à bord... Mais nous parvenons tout de même à nous imprégner de l'immensité et de la prestance de ce petit bout d'équilibre entre relief et lignes droites, terre et mer, calme du tout et tourments de ses parties (avec ses traces de violentes avalanches d'arbres, le grondement de ses cascades, et son écosystème bouillonnant de vie que ce soit avec les espèces marines que ses eaux imitants les grandes profondeurs peuvent abriter ou à travers les colonies de phoques qui ont trouvé refuge dans ses roches).

Une fois de retour au port, craignant l'ennui si nous restons dormir dans ce coin heureusement déserté par l'urbanisme, nous préférons nous remettre en route afin d'atteindre Te Anau pour la nuit.

Écrire commentaire

Commentaires: 0